Les nouveaux membres du CA du Groupe locataires-ressources (GLR). À partir de la gauche: Youri Yangold, Elisabeth Pham (Fédération des locataires d'HLM du Québec-FLHLMQ), Tina-Lili Gagné, Nathalie Dufort (OMHM), Benoit Laverdière, Suzanne Payant.
Ça y est! Le Groupe des locataires-ressources (GLR) est un organisme officiel qui est géré par et pour les locataires. Le groupe était en place et prêt à passer à l’action, mais au même moment, la pandémie est arrivée et leurs plans ont changé. En février dernier, il y a eu la première assemblée générale où les membres du conseil d’administration ont été élus. Le tout a été célébré en grand avec une fête organisée, encore là, par les locataires dans les bureaux de l’OMHM.
Pourquoi un Groupe locataires-ressources?
Les organisateurs communautaires savent que les locataires engagés ont un immense potentiel pour appuyer et aider les nouvelles associations à se mettre en place. Cette idée germe depuis une dizaine d’années. Patrick Benjamin, organisateur communautaire à l'OMHM, est là depuis les débuts : « Notre travail est de trouver des façons d’impliquer au maximum les associations pour améliorer les milieux de vie. Ça prend plusieurs années pour mettre en place une association solide où les locataires sont mobilisés. La pandémie a freiné les actions du GLR, mais ils ont quand même réalisé près d’une centaine d’actions avant même d'être un organisme officiel. Quand les locataires sont engagés, ça donne du sens à tout ce qu’on fait! » Félicitations aux membres élus Tina-Lili Gagné, Benoît Laverdière, Suzanne Payant et Youri Yangold. Élizabeth Pham de la Fédération des locataires d'HLM du Québec (FLHLMQ), et Nathalie Dufort, organisatrice communautaire à l'OMHM, font également partie du conseil d'administration.
Un nouveau membre fier
Youri Yangold, nouvellement élu, est très fier : « Servir les gens vivant en HLM est très important pour améliorer leurs conditions de vie. Le GLR aide à créer plus de nouvelles associations de locataires, un service clé en main! Pour moi, c’est quelque chose d’important et même réconfortant si on veut. Ça me permet de me sentir utile pour la société. Je pense que ça, c’est l'essentiel! J’ai eu un grand parcours, je suis né en Ukraine, je parle 5 langues et j’ai vécu dans plusieurs pays. Aujourd’hui, je vis difficilement les nouvelles avec tout ce qui se passe. J’ai perdu des amis d’enfance, il y a ma tante qui reste sous les bombardements. Le bénévolat, tout ce que je fais ici, je pense que sans ça, je serais complètement déprimé. Ça me stimule et ça m’aide à combattre tout ce qui se passe là-bas. Jeune, j’ai fait de la politique et je travaillais à la Commission des problèmes des HLM. Le sujet me touche beaucoup, peu importe le pays. Quand je vois que je peux aider et que ça marche, ça me rend heureux. C’est ma récompense! »
