Plusieurs jeunes vivant en HLM sont engagés à chaque été pour faire partie des brigades de propreté et de verdissement. Désormais, il est aussi possible pour eux d'accéder à des emplois dans les bureaux de l'OMHM.
Les brigades estivales, en place depuis 2012, représentent une porte d’entrée idéale pour les jeunes vivant en HLM. Ce sont ainsi près de 50 jeunes différents qui, annuellement, profitent de l'occasion pour faire leurs premiers pas sur le marché du travail. En plus d’apprendre à accomplir les tâches qui leurs sont assignées, les membres des brigades bénéficient de formations visant à améliorer leur bagage personnel et à favoriser leur intégration au marché du travail. De plus, en guise d’avantages collatéraux, ces emplois estivaux améliorent le sentiment d’appartenance des jeunes envers leur milieu de vie.
Maintenant dans les bureaux
Depuis quelques années, des jeunes des HLM accèdent également à des emplois dans les bureaux de l’OMHM. Ce sont, pour la plupart, des jeunes qui ont préalablement fait partie des brigades, du Rebond ou des stages d’un jour et qui souhaitent poursuivre leur expérience de travail avec l’Office. Comme la période estivale en est une de vacances pour de nombreux employés, les équipes ont besoin de renfort et n’hésitent plus à faire appel à ces jeunes pour accomplir des tâches de bureau.
Cet été, Line Bellavance de la Fondation a fait appel à Naïma Osman, rédactrice du Rebond, pour l’aider à accomplir certaines tâches. « Ce fut une très belle expérience. J’ai eu la chance de travailler à temps partiel en tant que commis de bureau pour la Fondation pendant environ cinq semaines. J’ai énormément appris durant ce court laps de temps. Cet emploi m’a aidée à renforcer mon sens de l’organisation, et ce, tant au travail que dans la vie de tous les jours », soutient Naïma.
Des jeunes aussi issus du MOUV
De leur côté, Sihem Youbi et Versha Aamir ont épaulé les employés du Service du développement communautaire et social, tandis qu’Aashiha Babu était de retour au Bureau des plaintes. Notons que toutes trois font partie du MOUV.
La directrice du Bureau des plaintes, Marie-Soleil Guy-Martel, a rencontré Aashiha pour la première fois dans le cadre des stages d’un jour. « Rapidement, on s’est aperçu qu’on était tombés sur une jeune femme brillante. C’était un bon « fit » comme on dit. Ensuite, je l’ai retracée grâce au MOUV, parce que je voulais la ravoir dans mon équipe », confie-t-elle.
Selon Marie-Soleil, le fait que l’OMHM puisse offrir des opportunités aux jeunes est une très belle initiative. « Ils ont la chance d’accéder à différentes expériences qui leur permettront de faire de meilleurs choix professionnels tout en ouvrant leurs horizons. On doit bien entendu servir de guide pour eux, mais ils nous apportent aussi beaucoup », ajoute-t-elle.
De son côté, Sihem, qui est aussi rédactrice au Rebond en plus d’être active au MOUV, dit avoir énormément aimé son expérience de travail au sein de l’OMHM. « C’était une première pour moi de travailler dans un bureau. Ça m'a permis de mettre de l’avant des qualités comme l'organisation et l'assiduité. J'ai aussi eu un énorme coup de cœur envers les employés du 5800 Saint-Denis! Ils étaient toujours de bonne humeur et très agréables à côtoyer », admet-elle.
« L’Office a fait le choix de donner plus de place à ces jeunes et c’est tant mieux. Au fil des ans, nous tentons de varier les possibilités qui leur sont offertes tout en tenant compte des besoins de l’organisation. Une autre façon pour l’Office d’exercer son rôle de bâtisseur social à Montréal », conclut Rouzier Métellus, directeur des activités en développement communautaire et social et responsable de l’employabilité des jeunes pour l’OMHM.